alors sans grincement, sans claquement
on la referme.
Ne viens pas frapper à ma porte,
l'invité n'est plus.
l'accueil s'est effacée dans la
paillasse.
Passe par le jardin,
les barrières se sont affaissées.
Il est peut être en friche,
mais si tu y prend garde tu verras sous
l'écume du jour quelques pétales étincelantes de la rosée du
frais matin,
un tournesol relevant, tournant la
tête, cherchant la lumière réconfortante, réchauffante,
un petit chêne grandissant doucement
vers la majesté tranquille.
J'y suis encore, admirant toujours le bourgeon s'ouvrant
sous un rayon de soleil.
Viens chez moi,
je n'y suis plus.
Il reste des résidus de marc de café
dans la tasse,
quelques miettes de nous laissées aux
corneilles qui viendront les picorer au crépuscule.
Oubliée la flamme chancelante dans la
lanterne,
dansant encore au souvenir de quelques
soupirs dans la nuit.
Ne t'attarde pas aux fondations
semblant fragiles,
j'ai éradiquée la moisissure laissée
par l'humidité des temps de batailles pluvieux,
gratté des ongles la peinture écaillée
au pied des murs,
laissant paraître la pierre brut pour
reconstruire sur les ruines,
Regarde par le cadrant de la fenêtre,
des tourbillons de poussières
illuminées tournoient devant.
J'ai brisé les carreaux,
la vie passe encore.
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